Année 2015 : Le HCR et les réfugiés de Douala

Article : Année 2015 : Le HCR et les réfugiés de Douala
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16 janvier 2015

Année 2015 : Le HCR et les réfugiés de Douala

L’élection du nouveau président du collectif ralentit le fonctionnement de l’institution spécialisée des Nations unies, depuis novembre 2014.

Le fonctionnement du collectif des réfugiés est miné par l’élection du nouveau président. Le mandat de Kalema Ngongo est arrivé à son terme depuis le mois de décembre 2014.

En principe, selon nos sources, c’est depuis le 21 novembre dernier que le nouveau président du collectif devrait être pour les quatre prochaines années. Mais à cause des incohérences occasionnées par la communauté de réfugiés centrafricains, qui refusait de se soumettre aux textes des élections, la date a été reportée. Le congolais Kalema Ngongo Jean-Louis, candidat à sa propre succession, est face à Dr. Tina, et Frédéric Andja, tous deux d’origine centrafricaine. Après plusieurs réunions de crise avec le HCR, la date du 20 janvier prochain a définitivement été retenue pour l’élection du président du collectif des réfugiés de Douala.

En attendant, le président sortant, candidat à sa succession fait son bilan. « La satisfaction a été la reconnaissance de nos documents auprès des forces de l’ordre. La sensibilisation a été parfaite. Le HCR a tenu des réunions avec la hiérarchie des forces de maintien de l’ordre pour notre cause », se réjouit Kalema Ngongo Jean-Louis. Cependant, des poches de résistance perdurent avec d’autres partenaires locaux.

Pour l’année en cours, le HCR doit faire reconnaitre les documents administratifs des réfugiés et demandeurs d’asile par des banques, en plus d’Express Union et de Western Union, pour faciliter leurs transactions financières. Les réfugiés réclament aussi l’effectivité de l’autonomie du bureau de Douala qui dépend encore jusqu’ici de Yaoundé. Dans le domaine de l’éducation, le collectif informe que la rentrée scolaire 2014/2015 a été assurée à 100% par le HCR. Pour les élèves du secondaire qui n’ont pas obtenu de bourses, « le HCR a trouvé des places pour eux aux lycées ». Certains parents aussi prennent des cours dans des centres d’alphabétisation.

En santé, un panel a vu le jour l’année dernière. Elle comporte le HCR et tous leurs partenaires santé. « Grâce à ce panel, nous trouvons des solutions à tous nos problèmes de santé », rassure M. Kalema. Dans ce domaine sensible justement, un problème s’oppose au niveau des urgences et les hôpitaux partenaires du HCR. Ces derniers ne disposent pas souvent du matériel adéquat pour soigner des cas de maladies aggravées. Dans ce cas, il faut faire recours à des institutions plus équipées comme l’hôpital Laquintinie. Le social reste le nœud de la discorde entre les réfugiés et les partenaires du HCR. En 2014, par exemple, ADRA ( Adventist development and relief agency) n’a financé aucun microprojet soumis par les réfugiés.

Didier Ndengue

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Commentaires

inconnu
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nous regrettons trés fort de ce louange attribué au Haut commissariat de Douala avec ces agents (refugiés) corrompus par les chefs de bureau de l'antenne de douala. ils utilisent tounjours un petit nombre des refugiés pour justifié leur vole quotidien et leur maltraitance envers des refugiés.
en effet, il ne font presque rien !!! ils croient que les réfugiés ne sont pas des hommes ayant des droits - il utilisent des hommes faibles d esprit pour acquerir des fausse informations.
je peux dire que au iveau des autorité camerounaise, l acceuil est satisfaisant mais au niveau de traitement des refugiés par les service sociale , les service d'ADRA , l accuiel , c'est la merde !!!!! Certains refugiés ont preféré non plus mettre leur pied là bas!!