Insécurité : Un expatrié et un camerounais interpellés à Douala

Article : Insécurité : Un expatrié et un camerounais interpellés à Douala
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16 janvier 2015

Insécurité : Un expatrié et un camerounais interpellés à Douala

Ils transportaient armes, munitions, cocaïne…les deux suspects non identifiés sont dans les mailles de la police judiciaire depuis samedi, 10 janvier 2015.

L’effrayante découverte se déroule en matinée sur l’axe routier Edéa-Douala, dans un bus Vip de l’agence de voyage Buca, en provenance de Yaoundé, la capitale camerounaise. Dans ce véhicule de couleur rouge, deux passagers dont un blanc et un noir affichent des attitudes suspectes. Ils vont aussitôt attirer la curiosité d’une passagère.

Cette dernière remarquera un port d’arme sur le blanc. Mais elle ne dira rien à personne, si ce n’est au chauffeur du bus, de peur d’attirer l’attention de l’expatrié et des autres voyageurs. Le chauffeur, quant à lui, va aussitôt, de façon très discrète, alerter sa hiérarchie. Le commissariat central de Logbaba sera contacté et une forte délégation d’hommes en tenue va être déployée à l’entrée Est de la capitale économique. Le bus transportant le blanc et son complice noir sera stoppé net par les éléments de la police judiciaire à Yassa.

Après les fouilles, des indiscrétions à l’agence Buca Voyages de Douala apprennent que « l’expatrié et son compagnon, sauvagement tatoués, transportaient une arme à feu, un important lot de cocaïne et 19 munitions ». Les intentions des deux hommes seront donc vouées à l’échec, car embarqués par la police. Selon le chef d’agence de Buca approché par notre reporter, le commissariat du 11e arrondissement a ouvert une enquête sur les deux hommes. Au niveau de la police, on ne veut pas également se prononcer sur cette affaire. Ni leurs identités, ni la provenance de leur cocaïne, arme et munitions nous ont été communiquées. « Le dossier est entre les mains du Commissariat du 11e . Moi, je ne peux encore rien vous dire », a juste répliqué le chef d’agence de la compagnie de transport terrestre.

Des cas similaires sont régulièrement signalés dans les autres agences de voyage des grandes métropoles camerounaises. Ces dernières sont, depuis quelque temps, devenues des nids de trafic d’armes et des stupéfiants. Il y a quelques jours, selon une source bien introduite, des individus non identifiés ont pris la poudre d’escampette abandonnant un sac de kalachnikovs et des munitions à l’agence Princesse Voyages.

Didier Ndengue

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