Youan Bi : l’artiste portraitiste des hôtels de luxe

Article : Youan Bi : l’artiste portraitiste des hôtels de luxe
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15 octobre 2015

Youan Bi : l’artiste portraitiste des hôtels de luxe

En partenariat avec plusieurs établissements hôteliers du continent, le meilleur artiste peintre de l’UEMOA, poursuit sa tournée africaine.

 Lorsqu’on emprunte le couloir qui mène à la piscine de l’hôtel « Le Méridien » de Douala ce mois d’août 2010, on tombe inévitablement sur les portraits de Youan Bi. Parfois même sur l’artiste ivoirien lui-même en action. La trentaine révolue, il nous accueille avec un large sourire. Le jeune homme en a beaucoup à donner dans une ambiance typiquement ivoirienne qu’il impose naturellement à son environnement.

Youan Bi porte des nattes. Mais quand il travaille, il recouvre souvent sa tête à l’aide d’un morceau de tissu. Son look de star et ses jolis portraits attirent l’attention de plusieurs personnes. Même sans le vouloir, un client de l’hôtel, ou un simple curieux, est obligé de jeter un coup d’œil sur les œuvres de ce jeune garçon. Parmi les portraits mis en exposition, figurent en bonne place ceux de certains membres de sa famille parmi lesquels son fils. Youan Bi transporte cette image de son bambin partout où il se rend pour travailler. Un beau gosse qui a la chance d’avoir un papa qui pense beaucoup à lui à tout moment et en tout lieu.

L’artiste ivoirien vit de son métier. Capable de reproduire un personnage à la main en moins de deux heures, il peut en reproduire plusieurs en une journée. Un vrai maître en la matière. L’ivoirien fixe les prix de ses œuvres en fonction des pays où il se trouve. Il en a déjà parcouru plus d’une dizaine à travers le continent africain. Dans chacun de ses pays, « on m’accuse d’avoir fait une école d’Art ».

Toujours à la recherche du beau

 En tout cas, qu’on le croit ou non, l’ivoirien nous certifie que le dessin pour lui est un don. « J’ai eu très tôt l’amour pour l’Art. Issu d’une famille presque pauvre, j’ai eu la chance de jouer dans le sable. Ce contact m’a permis de m’exprimer dès l’âge de trois ans en cet Art qu’est le dessin. La recherche du beau était pour moi un défi », témoigne celui qui a appris à dessiner à l’âge de trois ans. .

 Les récompenses

 A l’école primaire, il était régulièrement désigné par ses enseignants pour reproduire des dessins au tableau. Ça peut paraître drôle, mais en classe de CP1, Youan Bi dessinait aussi pour ses amis en échange de quelques pièces de monnaie. Cet argent lui permettait de remplir son cartable de bonbons. « Mes Instituteurs ont vite détecté ma dextérité en cet Art et ont conseillé à mon père de m’encadrer », raconte-t-il. Au collège, il avait une renommée dans tout l’établissement. Les petites ne résistaient pas à son talent. Les mecs quant à eux, étaient tout simplement jaloux. Et puis quoi ? En réalité, les nanas n’ont pas pu distraire l’ancien pote de Doug Saga (le créateur du coupé décalé). Il était bien occupé à développer son don. Actuellement (2015) en séjour dans un chic hôtel de l’Afrique du Sud, dans le cadre d’une tournée internationale baptisée « Vivre Ensemble », Youan Bi continue de faire des merveilles avec sa plume. Dans la foulée, il empoche des prix pèle mêle.

          2005 : j’ai reçu le Prix SAFAM.com du Meilleur Artiste Peintre de Côte d’Ivoire

    2009: alors que j’étais de passage au Gabon, j’ai participé au Festival de Cultures et reçus le Premier prix…

            2014 : le 25 Juillet précisément, j’ai reçu à Lomé (Togo), le Prix HOKAN AFRICA du Meilleur Artiste Peintre de l’UEMOA.

Toujours en accord avec les hôtels, il continue ses expositions à travers le monde. En passant chez vous, il vous recommandera sans doute de respecter le talent de vos enfants.

 

 

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