Crime : Un ressortissant malien tente d’égorger sa fiancée béninoise

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2 mars 2015

Crime : Un ressortissant malien tente d’égorger sa fiancée béninoise

Edith Timkpan, 27 ans, a été poignardée trois fois à la nuque à l’aide d’une arme blanche par son copain Capo Ibrahim, 35 ans, le 26 février 2015 à Douala.

 

L’information s’est répandue comme une traînée de poudre au quartier New-Bell, dans le deuxième arrondissement de Douala. Elle fait état de ce qu’Edith Timkpan, affectueusement appelée « Rachel », la vendeuse de beignets installée sur la rue « CBC Ngangué », a grièvement été blessée à son domicile par son ami malien, avec un couteau à double tranchant, le jeudi 26 février aux environs de 19 heures.

 

Elle a été poignardée à la nuque et sur deux autres parties du cou. Au point où plusieurs veines ont été déchiquetées, laissant jaillir du sang. « Le sang coulait comme l’eau du robinet quand on la transportait à l’hôpital », explique un témoin sur les lieux du drame. La victime a aussitôt été transportée aux urgences de l’hôpital Laquintinie. Mais, elle n’est pas encore totalement hors du danger. Rachel perd encore beaucoup de sang et sa respiration est mal en point. Sous perfusion, la Béninoise respire désormais à l’aide d’un tuyau externe placé par les médecins. Toutes les minutes, elle vomit le sang sur un papier hygiénique. Quant à son bourreau, il a été arrêté le jour du délit, et relâché quelques heures après, par les officiers de la gendarmerie de Ngangué qui n’ont mené aucune investigation pour retrouver l’arme du crime.

 

Le nœud de l’acharnement

 
Selon des témoignages concordants recueillis à New-Bell, Edith Timkpan vivait avec son copain malien Capo Ibrahim, âgé de 35 ans, depuis trois mois. Au début, les deux tourtereaux partageaient un même toit et envisageaient même de se marier. Mais la mayonnaise ne prendra pas. Et peut-être plus jamais, parce que le concubin a tout gâché en tentant d’égorger sa dulcinée. D’autres sources nous apprennent que le Malien avait perdu son emploi, avant d’en trouver un autre quelques mois plus tard. Où il travaillait, on l’avait suspecté de dérober la farine pour donner à sa future épouse afin de renforcer son petit commerce. Il avait alors été dénoncé par les siens et viré par son boss.

 

Devenu chômeur, Capo ne pouvait plus faire le bonheur d’Edith. C’est alors que les problèmes se sont invités de force dans leur couple au point où Capo Ibrahim a commencé à déserter son foyer. De temps à autre, il prêtait ses oreilles aux « on-dit ». Le Malien, jaloux de son état, aurait été informé de ce que sa compagne entretenait déjà des relations avec un autre jeune homme à son insu. Le pire est qu’elle doit 120. 000 Francs CFA à Capo Ibrahim.

 

 

Il voulait m’égorger

 
Edith Timkpan a frôlé le pire. Ce vendredi 27 février après-midi, paralysée sur un lit d’hôpital, elle ne peut plus rien faire comme mouvement, ni même manger. « Il était déterminé à me tuer », raconte-elle à ses deux sœurs, Véronique et Emilienne. C’est ce matin, apprend l’une des gardes-malades, que le couteau a été retrouvé par les voisins avec le sang déçu. « A la gendarmerie, il a menti qu’il a seulement croqué Rachel avec ses dents », ajoute l’une des Béninoises.

 

« Edmond, mon frère est venu me dire que mon gars dit que j’ai trouvé un autre mari. Je lui ai appelé au téléphone pour lui dire de me laisser tranquille. J’ai ses 120. 000 Francs CFA que je voulais rembourser depuis…mais il refusait. Hier (jeudi, ndlr), vers 16 heures 30 minutes, il m’appelle pour me dire qu’il veut l’argent, je lui ai dit de ne pas me déranger. Il m’a menacé au téléphone, avant de venir où je vends avec un plastique noir. Il a pris la clé du domicile et m’a appelé. Quand je suis arrivée à la maison, il m’a directement brutalisé avec le couteau. Il m’a poignardé une première fois au cou, et quand je voulais fuir, il m’a encore administré le couteau à la nuque et puis une troisième fois au cou », raconte pour sa part Edith Timkpan. Dans la communauté béninoise de la ville de Douala, la fronde enfle à cause de ce drame. « Il va payer pour ce qu’il a fait », attend-on dans toutes les bouches de ses ressortissants ouest-africains qui jurent de voir le bourreau de leur sœur sévèrement puni.

 

Didier Ndengue

 

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Commentaires

Happi
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Ce Malien mérite une punition exemplaire.

Ivo Dicarlo
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Rectificatif happi: "cet individu mérite une punition exemplaire." Il tout d'abord un être humain avant d’être de nationalité malienne. A savoir s'il est réellement malien, parce que son patronyme est inconnu du patrimoine malien.

Ivo Dicarlo
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Intéressant article, mais trop teinté d’apologie à la vengeance. Tu met plus en évidence que la victime soit brutalisé par "un malien". C'est une forme d'appel a la haine, pour la part. faudra t'il pas laissé la justice fait son travail?